José Bové à

Mailhac sur Bénaize

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José Bové flanqué de deux étendards militants

Que de monde ! Ce Mercredi 17 janvier 2001 dés 9h30 où les voitures des médias se bousculaient au milleu des attroupements de manifestants déployés en nombre (plus de 150 personnes), tout cela dans un tout petit village au confin du Nord de la Haute Vienne.

Après la frustration de n’avoir pas pris de café ( et oui, à Mailhac il y a un bar mais il est fermé de puis plus de 10 ans), nous sommes partis dans une ferme en direction de Cromac : l’action consistait à dénoncer la désertification des campagnes aux profits de ceux qui spéculent sur la terre et la rende inaccessible pour les petits agriculteurs.


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Le président d'Attac procède à sa distribution de drapeaux
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Quel barrouffe inhabituel ce matin là dans ce village - en arrière plan le bar qui a fermé il y a dix ans déjà

Nous nous sommes donc rendus sur un ensemble de terres achetés par un certain gros propriétaire pour en faire une grande réserve de chasse. Le plus marrant dans cette histoire est que ce propriétaire s’appelle Chauvin, il s’avère aussi qu’il est bien placé dans l’immobilier puisqu’il est l’acquéreur de l’ancien hôtel de police de Limoges avenue Garibaldi.

A l’arrivée dans une des fermes en question, différents élus se sont succédé en montant sur une remorque pour dénoncer pelle mêle la disparition des services publics, la désertification des campagnes tout comme les méchants spéculateurs financiers qui ruinent l’avenir du développement local.

Soudainement José Bové, accompagné de François Dufour est arrivé en voiture près de la ferme et à la descente, comme toujours, voilà la grappe de photographes et autres caméras.

Guillaume Bertrand.

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Une arrivée de José Bové

 

Le discours de José Bové fut brillant et apprécié par une grande partie de l’assistance composée d’autochtones, de militants de la Confédération Paysanne et de militants d’Attac 87. Dans son discours il a refait encore un long plaidoyer pour dénoncer le système mondial caractérisé par l’horreur économique, il a aussi fait remarqué que sur la route entre Poitiers et Mailhac les marchandises circulaient plutôt dans des camions que sur des trains, il a rappelé aussi son passé d’objecteur de conscience et proposé une action d’objection à l’impôt face à la surtaxe « Vache folle » imposée aux consommateurs .

Après un laché symbolique de moutons nous sommes allé à midi, transis de froid,  dans la salle des fêtes de Mailhac où la Confédération Paysanne proposait un succulent repas de bons produits de la ferme.

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José Bové en tribun gaulois

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Les moutons se lancent pour se dégourdir les pattes et aussi repeupler symboliquement une ferme désertée depuis trop longtemps

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Wahooo ! le sprint ! (Photo Claude Gobeaux)

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