1897-1991 : Les grandes dates du conflit israélo-palestinien

Les grandes dates du conflit israélo-palestinien

fin du XIXè siècle : naissance du mouvement sioniste (1897) et début de l’immigration juive en Palestine

1916 : " déclaration Balfour ", la Grande Bretagne s’engage à favoriser l’implantation d’un " foyer national juif " en Palestine, qui ne compte alors pas plus de 10 % de juifs

1918 : démembrement de l’empire ottoman, la Palestine est placée sous mandat britannique, la colonisation juive s’amplifie

1936-1939 : grande grève des arabes en Palestine contre l’immigration juive et les ventes de terres, qui débouche sur une insurrection nationale à la fois contre l’occupation britannique et la colonisation juive.

1947 : résolution 181 de l’ONU prévoyant la création en Palestine d’un Etat juif et d’un Etat arabe.

avril/mai 1948 : combats entre juifs et arabes palestiniens, massacre dans le village arabe palestinien de DEIR YASSINE (prés de Jérusalem)

mai 1948 : proclamation de l’Etat d’Israël

mai 48 à janvier 49 : 1ère guerre israélo-arabe, la NAKBAH (la catastrophe), exode de 850 000 palestiniens expulsés

1964 : création de l’OLP,

1967 : Guerre des 6 jours, occupation par les israéliens de la bande de Gaza, de la Cisjordanie et de Jérusalem Est, plusieurs centaines de milliers d’arabes palestiniens prennent à leur tour le chemin de l’exil ; résolution 242 de l’ONU demandant le retrait israélien des territoires occupés (cf. carte)

1968 : bataille de KARAMEH, 1er affrontement armé d’envergure entre Israël et les fédayins palestiniens ; la charte de l’OLP se prononce pour la libération totale de la Palestine et l’instauration d’un Etat unique laïc et démocratique, de la Méditerranée au Jourdain.

1974 : reconnaissance internationale de l’OLP

1978 et 1982 : invasion du Liban par Israël, massacre des réfugiés palestiniens des camps de Sabra et Chatila (1982)

1987-1993 : Intifada (soulèvement) dans les territoires palestiniens, qui fera plus de mille morts

1988 : proclamation à Alger de l’Etat indépendant de Palestine avec Jérusalem pour capitale. L’OLP accepte la présence de deux Etats (juif et arabe) en Palestine

1990/91 : Guerre du golfe, expulsion de 400 000 palestiniens du Koweit

1991 : ouverture de la conférence de paix de Madrid sous le parrainage américano-soviétique

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1991-2000 : 9 ans de "processus de négociation" en quelques dates... oct. 1991 : 6 mois après la fin de la guerre du Koweit, ouverture de la conférence de Madrid, coparrainée par les USA et l’URSS. Elle prévoit des négociations bilatérales entre Israël et ses voisins (les palestiniens ne sont représentés qu’au sein d’une délégation jordano-palestinienne, sans représentant officiel de l’OLP qui est toujours considérée comme une organisation terroriste par Israël et les USA) et multilatérales (notamment sur les réfugiés palestiniens, l’eau,...etc). Les négociations s’enlisent jusqu'à l’arrivée au pourvoir des travaillistes en Israël en juin 1992 (Gouvernement RABIN).

sept. 1993 : déclaration de principe israélo-palestinienne (négociée en secret à OSLO) :

- reconnaissance mutuelle Israël/OLP (c’est la 1ère fois)

- ouverture d’un processus de négociation (sur 5 ans) devant conduire dans une première étape à l’autonomie palestinienne et enfin à un règlement définitif du conflit.

Mai 1994 : accords du Caire (dits OSLO 1) : début de l’autonomie palestinienne à JERICHO et à GAZA.

sept. 1995 : accords de Washington (dits OSLO 2) l’autonomie est étendue à 6 autres villes de Cisjordanie. Les palestiniens ne contrôlent véritablement que 3% de la Cisjordanie.

janvier 1996 : élection au suffrage universel du conseil législatif et du président de l’Autorité palestinienne, Yasser ARAFAT

mai 1996 : blocage du processus, avec le retour au pouvoir de la Droite Israélienne (Gouvernement NETANYAHOU)

octobre 1998 : Mémorandum de Wye River : il ne fait que redéfinir les conditions d’application des accords précédents : extension des zones autonomes, ouverture de couloirs de circulation entre Gaza et la Cisjordanie et du port et de l’aéroport de Gaza. Il ne sera appliqué que très partiellement.

04 mai 1999 : fin de la période intérimaire ouverte par les accords d’Oslo. Pour donner toutes les chances à un futur accord avec Israël, les palestiniens acceptent de reporter la proclamation de leur Etat

sept 1999 : mémorandum de SHARM EL SCHEIK. Suite au retour des travaillistes au pouvoir en Israël (gouvernement BARAK), un nouveau calendrier est défini pour l’application des accords précédents et le règlement définitif du conflit qui doit intervenir au plus tard le 13/09/2000. Ce calendrier, une nouvelle fois, ne sera pas respecté.

juillet 2000 : échec du sommet israélo palestinien de Camp David, convoqué par le président américain Clinton. Ce sommet devait conduire à un accord définitif mettant un terme au conflit. Les négociations ont buté sur le refus israélien de garantir la continuité territoriale (et donc la viabilité) du futur Etat palestinien, de reconnaître le droit au retour en Israël des réfugiés, et de partager la souveraineté sur Jérusalem.

13 septembre 2000 : les palestiniens décident pour la seconde fois le report de leur déclaration d’indépendance pour préserver les chances (mêmes minces) d’aboutir à un accord.

28 septembre 2000 : " visite " provocatrice du chef de la droite nationaliste israélienne (Ariel SHARON) sur l’esplanade des mosquées à Jérusalem Est. Cette visite est l’élément déclencheur d’une nouvelle intifada (en arable : le fait de relever la tête), qui a fait plus de 400 morts essentiellement palestiniens et plus de 10 000 blessés.

février 2001 : victoire " triomphale " d’Ariel Sharon, adversaire résolu de tout compromis avec les palestiniens, à l’élection au poste de 1er ministre d’Israël.

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