La situation des
demandeurs d'asile et autres
sans logis s'aggrave à Limoges en cet été 2003
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Lundi 30 juin au
matin, 7 demandeurs d'asile dont deux mineurs, originaires d'Angola, de l'ex Zaïre et
d'Algérie se sont retrouvés à la rue sans logement car le foyer du Centre de
Sélection fermait en raison du manque de crédits. Il faut se rapeler que ce foyer avait
ouvert cinq mois auparavant à la demande des associations car les structures d'accueil
d'urgence se trouvaient déjà en manque de capacité sur Limoges. Aujourd'hui un grand nombre d'associations liés à l'accueil des migrants ou des sans-logis sont confrontés à des réductions budgétaires : elle constituent une menace, aussi bien pour les employés qui risquent de se retrouver au chômage, que pour les usagers qui se retrouveront sans logis. Le problème des sans logis risque de prendre un tour particulièrement dramatique dans les prochaines semaines avec l'arret du financement des chambres d'hôtel par le Centre de Jour par manque de moyens financiers et l'expulsion programmée de plusieurs squats à Limoges décidée la préfecture. Aujourd'hui les structures d'accueil sont aussi confrontées à l'arrivée de mineurs dont le parquet de Limoges conteste la qualité en leur faisant subir des tests à l'hopital. Même si les experts estiment que la personne est majeur, quand on constate la marge d'incertitude de ces tests (de l'ordre de 18 mois), on peut sérieusement douter de la qualité de ces expertises. Ces jeunes qui ne bénéficient plus de la protection de l'enfance se retrouvent donc confronté au même problème d'hébergement que leurs ainés : être obligés de dormir dans la rue. |
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