Collectif des Sans Papiers de Limoges
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 Retour sur les deux grèves de la faim de l'été 2006
(dans l'ordre chronologique inversé)

> Les grévistes de la faim  ont annoncé, à l'occasion d'une conférence de presse organisée Jeudi 7 septembre de leur local de la rue du Maupas à Limoges, qu'ils cessaient leur grève de la faim. Ainsi au bout du 32ème jour de leur action, ils ont estimé qu'il était inutile de risquer l'évacuation par les forces de l'ordre avec en plus des menaces de reconduites à la frontières que le préfet de la Haute Vienne leur avait laissé pressentir. Ils attendent aussi de ce préfet qu'il tienne son engagement de ne reconduire aucun des grévistes de la faim dans les temps à venir et que les négociations puissent reprendre d'ici peu sur la régularisation des sans papiers grévistes comme non grévistes.

Le Collectif des Sans Papiers a obtenu, à l'occasion d'une entrevue avec l'adjoint au Maire Laurent Debrach, la garantie qu'ils pouvaient conserver  le local de la rue du Maupas mis à disposition par la Ville de Limoges.

Si pour les grévistes de la faim de Limoges, cette journée a été difficile et marquée par l'émotion, il n'en reste pas moins important pour eux que la lutte doit continuer afin de leur permettre de vivre dans l'espoir d'accéder enfin un jour à une vie digne.

Le Collectif des Sans Papiers de Limoges   tient à remercier les nombreux   soutiens qui se sont manifestés aussi bien à Limoges que dans toute la France. Ils comptent  aussi beaucoup sur cet élan de solidarité qui doit se porter désormais sur  cette dynamique de convergences d'actions qui se construit de jour en jour dans toute la France autour du difficile combat des "sans-papiers".

En ce vendredi 8 septembre un rassemblement est organisé à 17h30 devant le local de la rue du Maupas à Limoges. Il s'agira d'un moment d'expression des solidarités pour marquer l'importance de cette étape franchie et pour s'inscrire déjà dans les luttes à venir.

> Mardi 5 septembre : Le collectif des sans papiers a été reçu par Jean Paul Denanot (Président du Conseil Régional) et nouvelle manifestation de soutien dans les rues de Limoges lire la suite

> Lundi 4 septembre : Les grévistes de la faim ont reçu le soutien de personnalités nationales lire la suite

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> Vendredi 1er septembre : la manifestation a rassemblé près de 200 personnes lire la suite

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> Jeudi 31 août retour sur la soirée de soutien au Woodstock Boogie Bar

> Mardi 29 août, la grève de la faim en est maintenant à la quatrième semaine lire la suite

> Voir le diaporama sur la manifestation du 25 août en cliquant ici

Jeudi 24 août, nous en sommes au 18ème jour de la grève de la faim, le rendez vous avec le secrétaire général de la préfecture n'a rien donné malgré l'appel pressant des artistes de ces derniers jours. Une action hautement symbolique a même été organisée devant la préfecture sous les regards des policiers : les silhouettes des 44 grévistes de la faim ont été peintes sur la chaussée.

Mardi 22 août 2006, à l’occasion d’une conférence de presse, Housni El Rherabi (porte parole des Sans Papiers du Collectif de Limoges) a rappelé que les grévistes de la faim en sont à leur 16ème jour. Les dernières rencontres avec la préfecture ne sont guères porteuses d’espoir en ce qui concerne les perspectives de régularisations des 41 sans papiers engagés dans cette action où ils mettent leur vie en danger.

Particulièrement sensible à la gravité de la situation un collectif d’artistes régionaux s’est constitué pour demander au préfet un geste humain pour régulariser les grévistes de la faim dont voici l'appel :

Nous dont l'activité culturelle et artistique est de parler de la douleur et du sensible, de la beauté des choses et du désordre du monde, nous ne pouvons rester sans réagir au drame humain des sans-papiers grévistes de la faim.

Actuellement à Limoges, rue du Maupas, 44 personnes ont décidé de cesser de s'alimenter afin de dénoncer les conditions impensables dans lesquelles elles sont amenées à vivre.
Etre sans-papier signifie pour ces personnes n'avoir aucun droit, ni celui de se loger, ni de
circuler, ni de travailler...
Les raisons qui les ont amenées à tenter l'incroyable et terrible voyage jusqu'en France, ne
peuvent être occultées : il s'agit de fuir, tout à la fois, des conditions d'extrême misère et de grande instabilité et répression politiques.

Ce que nous demandons, solennellement, c'est un geste humain pour les grévistes de la faim, qui irait au-delà de la loi. Loi qui peut changer et qui changera un jour à l'exemple de l'Italie, de l'Espagne, qui s'apprêtent à régulariser des centaines de milliers de sans-papiers.
Nous nous adressons aux autorités de ce pays pour leur dire : Que vaut-il mieux ? Accorder un titre de séjour de 12 mois pour les grévistes de la faim ou pousser des hommes et des femmes vers une mort qu'ils ne veulent pourtant pas, et que nous ne voulons pas, parce que nous sommes encore des êtres humains.

 

Premiers signataires : Robert AUPETIT - artiste sculpteur, Joël BARRET - auteur, compositeur, interprète, Mehdi BELHAJ KACEM - écrivain, philosophe, Marie-Pierre BEZANGER - metteuse en scène (Bottom Théâtre), Hubert de BLOMAC - galeriste, François BUFFAUD - musicien, chanteur, Michel BRUZAT - metteur en scène (Théâtre de la Passerelle), Aurélien CHAUSSADE - metteur en scène, cie THEATRE DE L'ETOILE GRISE, Philippe COGNEY - directeur du Théâtre du Cloître, scène conventionnée de Bellac, Alban COULAUD - metteur en scène (Cie O'Navio et Scène pour la Marmaille), DEADLOCKS - musiciens, Florence DELAPORTE - écrivain, Marc DELHIAT et Guiloui KARL - directeurs (Les Arts à la Rencontre du Cirque) DELTA PHOT - agence photographique, Dominique DESMOND et Marie-Françoise RABETAUD - chanteurs de variétés, Françoise DUMY - artiste peintre, Eugène DURIF -auteur (Cie l'Envers du Décor), Xavier DURRINGER - metteur en scène, cinéaste, Jean-Louis ESCARFAIL - éditeur (Le bruit des autres), Andrée EYROLLE - metteuse en scène (Urbaka), Max EYROLLE, metteur en scène (Théâtre Expression 7), Eric FABRE, président de Mais l'Usine, FAIRE ET DEFAIRE - collectif de techniciens du spectacle vivant, Jacky FEYDI - chanteur, Catherine FONTAINE - chanteuse, Filip FORGEAU - auteur, metteur en scène (Cie du Désordre), Alain FUSADE - artiste peintre, David GAUCHARD - metteur en scène (l'Unijambiste Théâtre), Hala GHOSN - metteuse en scène (La Poursuite), Paul GOLUB - metteur en scène (Théâtre du Volcan Bleu), Thomas GORNET -metteur en scène (Cie du Dagor), Philippe LABONNE - metteur en scène (Théâtre en Diagonale), Francis LAVOUTE - plasticien, Denis LEPAGE - metteur en scène (Cie Paroles), Patrick LE MAUFF, LES EJECTES - musiciens, LOST COMMUNISTS - musiciens, Martin MAZEAUD - auteur, compositeur, interprète, Vincent MONDY - saxophoniste, MELTING POP (festival de musiques actuelles), Joël NIVARD - auteur, Sylvie NIVARD - metteuse en scène (Cie Asphodèle), OLEN'K - musiciens, Marc PETIT - sculpteur, PENTATONIC - groupe vocal, Philippe PONTY, Festival de la Luzège, Pierre PRADINAS, metteur en scène, Marie-Agnès SEVESTRE - directrice du Festival des Francophonies, Léa SHAM'S - artiste, Nikky SWENNEN - chorégraphe, Thierry THIEU NIANG - chorégraphe, Jérôme ROUSSEAU - directeur technique de théâtre

 

Depuis le 7 août 2006, ils sont 41 sans papiers sur Limoges à avoir repris la grève de la faim sur Limoges, ils appellent à de nouvelles manifestations de soutien qui se déroulent tous les mardi et vendredi à 17h30 au départ du 13 rue du Maupas.

Par ailleurs mardi 22 août un collectif d'artistes devrait à l'occasion d'une conférence de presse qui se tiendra sur le lieu même de la grève de la faim, prendre position pour demander au Préfet de faire un geste humain pour les grévistes de la faim

Les sans papiers avaient suspendu, après 15 jours, leur grève de la faim (commencée le 3 juillet) suite à des entrevues avec le préfet. Il s'agissait de lui permettre d'examiner les dossiers avec "bienveillance" comme il l'avait annoncé. Depuis seule 27 personnes seraient convoquées en vue d'une régularisation pour 3 ou 12 mois, chiffres qui restent à confirmer. Ces convocations sont un premier pas mais insuffisant et injuste pour les autres : les sans papiers veulent juste, pour chacun et chacune, avoir des papiers pour pouvoir travailler et vivre dignement.

Beaucoup de citoyens français ont dit après la seconde guerre mondiale : "On ne savait pas pour les rafles, les camps..." Aujourd'hui 250000 à 300000 êtres humains sans-papiers vivent en France dans la misère et dans la peur des rafles...
A Limoges, les grévistes de la faim disent qu'ils préfèrent mourir que de continuer cette existence. Demain nous ne pourrons pas dire que nous ne savions pas. Et dans quelques années, dire à leur sujet "Plus jamais ça".
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A l'occasion de la manifestation du 18 août devant le local rue du Maupas
JUILLET/AOUT 2006

> Revoir les communiqués parus entre le 14 juillet et le 15 août : http://csp87.hautetfort.com

> Limoges : les sans papiers entament  une grève de la faim le lundi 3 juillet

75 personnes "sans papiers" en lutte depuis des mois ont décidé ce lundi 3 juillet d’entamer une grève de la faim dans l’ancien bureau de police rue du Maupas mis à la disposition par la mairie de Limoges depuis le samedi 24 mai 2006. A l’instar de la lutte menée par le Collectif des Sans Papiers de Poitiers, le collectif Limougeaud est plus déterminé que jamais dans son combat pour la régularisation de tous les sans papiers. Il appelle toutes les organisations et les citoyens solidaires à venir les soutenir. Nous avons besoins de bénévoles, de personnes compétentes sur le plan médical - Pour rencontrer ou contacter le Collectif des Sans Papiers  13 rue du Maupas à Limoges - Tel 05 55 32 77 72

JUIN 2006

> Depuis le samedi 24 juin la mairie de Limoges a mis à disposition du Collectif des Sans Papiers le local de l'ancien bureau de police situé 13 rue du Maupas à Limoges (tout près de la place Jourdan)

 

Voir le diaporama de Francis Lavoute

 

> Ce mercredi 14 juin la manifestation organisée par le Collectif des Sans Papiers de Limoges a réuni près d'une centaine de personnes lire la suite...

 

>  Le Collectif des « Sans Papiers » et leurs soutiens entendent plus que jamais continuer la lutte !

Il s’agit en premier lieu de dénoncer l’accélération sur Limoges des interpellations et mises en rétention abusives de personnes vivant en France depuis de nombreuses années.

Le Collectif des Sans Papiers réitère encore une fois, sa demande d’être reçu par le Préfet; demande restée sans réponse depuis la fin de l’année 2005.

Contrairement à ce qu’affirmait le ministre Sarkozy comme quoi « les collectifs de sans papiers ne représentent qu’eux mêmes », à Limoges le soutien ne cesse de croître : plus de 10.000 citoyens ont signé la pétition de soutien, des collectivités territoriales ont voté des motions allant dans le même sens, un collectif d’élus à lui aussi demandé à être reçu par la préfecture pour évoquer la situation indigne vécue par les personnes « sans papiers ».

Le Collectif des Sans Papiers renouvelle sa demande pour la régularisation collective de chacun. Soucieux du grand nombre de refus de séjours confirmés, il sollicite le réexamen des dossiers.

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