Forum Civil Euromed de Valence       12-14 avril 2002
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Présentation du Forum Civil Euromed
 © Guillaume Bertrand - Avril 2002

Session d'ouverture du Forum Civil Euromed à Valence - on remarque les deux premiers rangs laissés volontairement vides en témoignage de solidarité avec les militants bloqués en Palestine

Jusqu'alors, le forum civil "Euromed" était organisé chaque fois en parallèle avec un conseil réunissant les ministres des affaires étrangères de l'Union Européenne et de l'espace méditerranéen. Il s'inscrivait surtout dans une logique institutionnelle. Il s'agissait aussi d'une certaine façon d'apporter une caution de la société civile au profit des plus grandes multinationales qui veulent libéraliser tous les échanges économiques entre les pays de la zone Europe et ceux du pourtour méditerranéen. Cela s'est traduit, lors du Forum civil Euromed en novembre 2000 à Marseille par la mise en place d'un contre-forum réunissant les organisations plus clairement impliquées dans la résistance à la globalisation.

Le Forum Civil de Valence  a été l'occasion d'infléchir le processus entamé à Barcelone en 1995 par une rupture dans un soutien à la mondialisation libérale et par une intégration des mouvements de résistance à la globalisation comme ATTAC ou le MRG (Mouvement de Résistance Global) en Espagne dans les organisations participantes. On peut ainsi relever dans le texte-bilan des travaux du groupe intitutlé "D'autres relations euro-méditerranéennes sont possibles" la dénonciation des 11 accords économiques liant les pays européens à ceux du sud et de l'Est de la Méditerranée. On peut toutefois regretter une faible mobilisation des mouvements ATTAC dont seules la France et le Maroc étaient représentées

Lors du dernier Forum Civil la question particulièrement dramatique de l'invasion de l'armée israélienne en Palestine a pris une importance particulière dans l'ensemble des débats jusqu'à en modifier le programme initialement prévu . Un certain nombre de participants palestiniens bloqués dans les territoires occupés n'ont d'ailleurs pu se joindre aux débats. Une résolution spécial sur la Palestine auquel tous les groupes de travail ont participé a aussi été adoptée dont l'élément le plus fort et sans doute l'appel à participation à des missions civiles de paix.