Le territoire
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En 1926, une loi reconnaissait 9 millions d’hectares aux indigènes dans l’Etat de Bahia. Dans les années 1960 il n’y avait pratiquement plus d’indiens sur leurs terres occupées par des grands propriétaires (fazendeiros) avec la complicité des militaires. Actuellement, après une démarcation officielle de leur territoire à 54100 hectares, les indiens sont parvenus à en récupérer près d’un tiers. La lutte prend aussi bien la forme d’actions juridiques que d’occupations appelées retomadas. L'indiens à un rapport particulier avec la terre qu'il considère comme "Mère Terre" nourrissant sa vie et sa spiritualité. |
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Constitution du Brésil de 1988 - Chapître 8 - Art. 231 : « Les terres traditionnellement occupées par les indiens sont destinées à être en leur possession permanente ; l’usufruit exclusif des richesses du sol, des cours d’eau et des lacs qui s’y trouvent leur appartient. » Malgré la constitution, la colonisation des terres indigènes demeure. C’est pourquoi les indiens ont engagé une action juridique depuis 1982 auprès du Tribunal Suprême Fédéral pour annuler les droits de propriétés abusifs. Les indiens dans leur lutte sont aussi confrontés à la violence des « pistoliéros ». Ces hommes de main rémunérés par les fazendeiro agissent en bénéficiant de l’impunité et de la complaisance d’une partie du système judiciaire. Convention relative aux peuples indigènes et tribaux de 1989 : C’est un texte de droit international essentiel qui incite les Etats membres des Nations Unies à garantir les droits de ces peuples et le respect de leur intégrité. |
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