Manif devant la prison | Pique-nique et prises de parole


Vers 18h30 les gardes mobiles avaient établis des barrages qui compliquaient l'arriver des manifestants. Ils seront levés sous la pression populaire.
Un 14 juillet à Villeneuve les Maguelone

Lundi 14 juillet 2003, près de 3000 manifestants se sont mobilisés  autour de la prison de Villeneuve les Maguelonne pour demander que cesse la scandaleuse détention de José Bové. Alors que convergeaient déjà des centaines de militants vers le site plusieurs groupes de garde mobiles rendaient la circulation sur place difficile voir gênait  l'arrivée des manifestants en les contraignant à faire des détours plutôt compliqués. Sous la pression des manifestants ils devront libérer la route longeant les abords de la prison. Peu après 18h30, un cortège partant d'un terrain vague à quelques centaines de mètres de là finira par rejoindre les autres manifestants pour un concert de tam-tam sur les rambardes métalliques de la route en guise de solidarité à José Bové et les autres détenus de la prison. Ce tintamarre trouvera un écho avec pour
réponse le bruit produit par les détenus tapant sur les barreaux de leur cellule.

Après, il y eut l'appel lancé pour renouveler, comme l'an dernier, l'encerclement de la prison. Ce qui se fera sur trois côtés de la prison en raison de la présence de gardes mobiles déployées sur les pourtours. Cette action se déroulera dans une ambiance relativement bonne enfant hormis le moment ou des militants commencèrent à peindre des inscriptions sur les murs de la prison : A ce moment là une vingtaine de gardes mobiles essayèrent bien d'arrêter des militants mais durent renoncer voir évacuer trois des côtés de la prison en raison des protestations qui montaient de la foule.

Aux environs de 20h00 le cortège de manifestants se repliait vers un terrain vague pour un pique nique et des prises de paroles.

>> Voir le pique nique <<


18h40 un cortège de manifestants converge vers la prison où d'autres militants...
 

...sont mobilisés pour un concert de tintamarre en guise de solidarité à José Bové et aux autres prisonniers

Les prisonniers répondent en tapant sur les barreaux et en faisant des signaux lumineux à l'aide de miroirs

Les gardes mobiles soumis
à une nouvelle forme de pédagogie
Peu avant 19h00 le cortège parti d'un terrain vague voisin parvient aux abords de la prison
19h05 - Pendant qu'un militant annonce au micro le projet d'encerclement pacifique de la prison en mettant en garde les forces de l'ordre contre toute idée de répression des ballons s'envolent au dessus de la prison.
19h10 - les gardes mobiles sont nerveux, les manifestants se décident à descendre vers la prison.
19h15 Les manifestants investissent complètement trois côtés des murs de la prison sous le regard agar des gardes mobiles
Vers 19h20 nous frôlons l'affrontement : un premier militant commence à peindre sur le mur "Police partout, Justice nulle part" des gardes mobiles tentent de l'intercepter puis les manifestants s'y opposent et finalement les gardes mobiles décident d'évacuer les abords des 3 murs occupés de la prison qui deviennent d'immenses dazibao
Pendant quelques minutes les prisonniers peuvent entendre des instruments de musiques et autres divers bruits provenant des différents abords de la prison
A 19h30 le mot d'ordre de retrait des troupes militantes est donné
Aussitôt après, les gardes mobiles réinvestissent les lieux, le service d'ordre de la Conf' s'interpose pour qu'aucun manifestant isolé se fasse embarquer
Le libéralisme c'est bien la liberté pour quelques uns, mais pour les autres...

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