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L'euro-manifestation
de Bruxelles a rassemblé près de 60000 manifestants avec l'objectif de défendre
une Europe Sociale face à un cette Europe libérale qui nivelle chaque jour davantage les
salaires et les droits sociaux vers le bas. Le cortège de la Confédération Européenne des Syndicats très axé sur une dénonciation de la directive Bolkestein a été marqué par un véritable hiatus entre ses responsables et un grand nombre de militants des syndicats affiliés de divers pays qui affichaient un ostensible "Non au traité constitutionnel". En tête de manifestation les mouvements de jeunes exhibaient de très nombreuses revendications montrant à quel point l'Europe d'aujourd'hui est celle du chômage, de la précarité et de la négation de plus en plus aggravée des droits humains. En queue de cortège, les associations, syndicats non affiliées à la CES et mouvements politiques ont du attendre 17h pour démarrer. En ce jour de mobilisation contre la guerre dans bien d'autres villes européennes (Royaume Uni, Italie, Allemagne, Espagne), le cortège altermondialiste était donc marqué par la prédominance des organisations françaises comme le G10, ATTAC ou la FSU. Les pancartes pourfendant le projet de constitution étaient omniprésentes tout comme celles revendiquant la mise en place d'une autre Europe que celle du libre marché. |
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Suite à l'appel de l'Assemblée Générale des mouvements Sociaux de Londres
d'octobre 2004, les mouvements s'étaient donnés rendez-vous pour constituer la 3ème
partie du cortège de l'Euromanifestation. Dans ce cortège on retrouvait aussi en bonne place la question de la guerre en écho aux autres mobilisations du même jour de Londres, Rome, New York... La marche mondiale des femmes était présente pour nous rappeler que la mondialisation les frappe en premier lieu. |
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Au point d'arrivée de la manifestation, dans
le quartier de la gare du Nord de Bruxelles, |
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