14 et 15 juin 2002 - Université Paul Sabatier
de Toulouse |
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Compte rendu de la conférence plénière d'ouverture
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Après
un long moment d'attente devant l'auditorium, la plénière d'ouverture finit par se tenir
dans un amphi "surbondé" et surchauffé de la faculté des sciences de
Toulouse. Bernard Cassen fait une première présentation de ce que représente l'emprise du libéralisme sur les hommes politiques qui sont censés nous défendre: L'Europe n'est pas responsable des privatisations et du libéralisme, ce sont bien nos gouvernements, démocratiquement élus, qui décident des processus de privatisation et de dérégulation... Ce qui est dommageable aujourd'hui, c'est le rôle joué par les patrons des grandes entreprises publiques qui organisent leur propre libéralisation. Nos amis les socialistes vont devoir se battre aujourd'hui contre Raffarin, et par delà, contre les projets qu'ils ont eux-mêmes lancés. La représentante de la CGT Mines et
Energie rappellera les pratiques menées à la base pour se battre contre le processus de
privatisation des services publics : Danielle Mitterrand interviendra pour marquer son opposition à la marchandisation du monde et dire aussi que les hommes politiques ne doivent pas abandonner leur propre responsabilité face à cette libéralisation mondiale. L'important est aussi de se fixer des objectifs concrets : par exemple que chaque être humain sur la Terre puisse disposer de 40 litres d'eau par jour. Et pourquoi ne pas commencer par le plus simple et se l'appliquer à nous-mêmes en Europe pour que l'idée fasse son chemin partout à travers le monde. Alex Gordon, syndicaliste dans les chemins de fer britanniques, fera une intervention très applaudie sur la situation vécue en Angleterre en ce qui concerne la privatisation des chemins de fer : sérieuse dégradation des conditions sociales, destruction des acquis sociaux, augmentation de la durée du travail, précarisation des travailleurs... Avec la privatisation des chemins de fer, le nombre des agents réalisant l'entretien des infrastructures est passé de 31000 à environ 17000. Nous avons à faire à un processus où les entreprises privées ont profité de la qualité des investissements et de la maintenance réalisées par British Rail avant la privatisation, sans investir pour maintenir ce niveau de qualité. Alors que la privatisation de British Rail a amené un cortège de profits à certains sans même qu'un gouvernement travailliste à la Tony Blair y change quoi que ce soit. Un cheminot français a avancé l'idée de faire une grève européenne tandis qu'une salariée précaire à dénoncé le sous-statut de salarié que constitue la mesure des emplois jeunes. |
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