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"Nord - Sud : convergence nécessaire des mouvements syndicaux et sociaux" A travers ce thème, le Forum Social du Grand Sud c'est caractérisé par l'élargissement du nombre d'associations impliquées. Si le forum social de l'an dernier concernait la défense des services publics, le thème de cette année a permis une plus grande implication des associations de solidarité internationale et d'accueil des migrants. La question de la guerre en Irak a été un des principaux faits marquant de ce forum social. La plénière d'ouverture du vendredi 11 avril était entièrement consacrée au thème "Guerres et Résistances". Pour l'occasion Claude Serfati (universitaire à Saint Quentin en Yvelines et membre du conseil scientifique d'ATTAC) a fait une intervention appréciée sur le thème "mondialisation et militarisation". Il a décrit que le régime de Sadam Hussein avait été soutenu, à une certaine époque, par l'ensemble des membres du Conseil de Sécurité de l'ONU. Il a expliqué que la logique de guerre menée par l'administration du Président Bush avait été aussi pré-installée par celle de Clinton. Il a formulée l'idée que la mondialisation ne se contente pas de générer la pauvreté mais qu'elle engendre aussi la guerre d'où le terme employé de "prédation économique". Temir Porras (chargé de mission à la Présidence du Vénézuela) a présenté la classe des travailleurs vénézueliens comme ayant une forte influence sur la politique vénézuelienne pétrolière. C'est à dire que le prix du pétrole doit avoir un niveau qui ne pénalise trop ni les pays producteurs ni les pays consommateurs : c'est toute la politique du président Hugo Chavez au sein de l'OPEP*. C'est aussi pour que le pétrole soit beaucoup moins cher que les américains sont intervenus en Irak. Ainsi cette guerre en Irak s'inscrit dans une autre guerre plus générale contre les pays du sud qui voudraient financer une politique sociale. Le Venezuela vit un processus révolutionnaire. Le peuple, en 1998, s'est donnée une nouvelle constitution, et à travers une réforme agraire, des terres ont été redistribuées. Le processus politique reste fragile si le mouvement social est lui aussi fragile : on l'a vu avec le coup d'Etat manqué contre Hugo Chavez. Il faut que nous nous inscrivions dans un processus de construction d'alternatives avec un mouvement social fort pour le porter. Au cours de cette première soirée un grand nombre d'autres personnalités sont intervenues comme Annick Coupé, Paul Nicholson où François Dufour pour simplement introduire le thème qu'ils allaient reprendre le lendemain. *Organisation des pays exportateurs de pétrole. |
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