Forum Social Européen de Florence - du 7 au 10 novembre 2002
par Guillaume Bertrand - Novembre 2002 - Copy left

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Les enjeux du 1er FSE

Luttes syndicales et Europe sociale

FSE sous haute surveillance policière

En mémoire de Carlo

 


Juliane Bir du comité des Jeunes de la Conférence Européenne des Syndicats lors de son intervention à la tribune de la plénière sur le thème "L'Europe des travailleurs entre mondialisation de la production et fragmentation sociale"

 

 

Samedi 9 novembre je suis allé à la dernière matinée des Conférences plénières en participant à celle consacrée au thème "L'Europe des travailleurs entre production mondiale et fragmentation sociale" avec un fait important : la participation à la tribune d'une représentante de la Confédération Européenne des Syndicats ce qui donne une nouvelle dimension dans les liens qui doivent se développer entre les mouvements de résistance à la globalisation et les syndicats de salariés.

Giannini Rinaldi de la FIOM-CGIL (syndicaliste de chez FIAT) a ouvert la séance en décrivant le démantèlement programmé du groupe FIAT appuyé par le gouvernement. Ainsi 8100 salariés devraient être licenciés, mais ce chiffre n'inclus pas tous les salariés en situation de précarité et qui ne verrons pas leur contrat renouvelé. Aujourd'hui la planète est devenu comme un énorme marché où les droits et protections des travailleurs tendent à disparaître. Il  faut donc s'orienter dans différents axes de revendications : en luttant contre le travail précaire, en demandant de nouvelles négociations pour la protection des salariés, en exigeant la démocratie à travers des accords qui doivent réunir la majorité des salariés.

Gérard Aschiéri de la FSU (France) a dénoncé les nouvelles orientations en matière d'éducation. En effet celle-ci tend de plus en plus à se transformer comme un service aux entreprises. Aujourd'hui les tenants du libéralisme veulent aussi transformer les structures sociales pour inciter les individus à travailler et se soumettre ainsi aux lois du marché. Aujourd'hui nous devons orienter notre lutte pour défendre le principe que l'éducation est un droit et qu'elle doit être assurée par des services publics. L'Education doit être conçue de manière globale pour former le travailleur, l'homme et le citoyen. Il faut retenir comme principe dans l'éducation que tous doivent réussir. Pour ce qui est de la formation professionnelle il faut surtout la concevoir comme un droit pour les salariés.

Juliane Bir représentante de la Conférence Européenne des Syndicats a rappelé les valeurs de son organisation fondée sur la paix et la solidarité. La CES revendique pour tous une qualité de vie descente, le plein emploi et la qualité de l'emploi. Elle a rappelé qu'aussi bien les femmes que les jeunes sont victimes de discriminations au regard de l'emploi avec des salaires inférieurs et un taux de chômage plus élevé. Elle a évoqué la nécessité de développer des formations qualifiantes. Et que pour défendre les droits au travail le fait d'adhérer à un syndicat reste la meilleur solution.

Le représentant des Marches Européennes (contre le chômage) a enchaîné la discussion en évoquant la nécessité de construire des luttes unitaires. Pour lui le capitalisme à outrance mortifie aussi les consciences. Cette mortification a conduit beaucoup de salariés à se désengager des luttes syndicales voir des syndicalistes à renoncer à certaines valeurs. Aujourd'hui il faut axer la lutte dans la défense des droits. La privatisation de l'éducation en Italie s'inscrit dans un schéma de manipulation des consciences. Il faut dans le domaine de éducation garantir l'indépendance des élèves. Face à l'emprise libérale il faut aussi construire et créer les conditions d'une hégémonie culturelle, politique et sociale. Aujourd'hui le droit de vote comme la lutte pour les droits des travailleurs ne suffisent pas. Nous devons concevoir nos actions pour travailler sur des thèmes beaucoup plus globaux.

Alekos Kalyvis de la Confédération Générale des Travailleurs de Grèce (le syndicat le plus important dans ce pays) a poursuivi le débat en proposant d'imaginer maintenant des grèves qui seraient paneuropéennes. Il faut renforcer la solidarité vis-à-vis des immigrés et des chômeurs, s'engager dans la réduction du temps de travail, instaurer un revenu minimum garanti pour tous les citoyens de l'Union Européenne. Il faut vraiment que l'on arrive à  lancer l'idée d'une Europe basée sur le développement social.

Concert d'ouverture

Nouvelle offensive de la droite réactionnaire

Répression des mouvements sociaux

Partenariat Euromed

Luttes syndicales et Europe sociale

Des militants de la Haute Vienne au FSE

ATTAC à Florence

Aux détours de la forteresse

Les trains au service du Forum Social

Très grande manif contre la guerre

De vos diamants ne naît rien

AG des mouvements sociaux

Bilan par des militants de la Haute Vienne

Carte postale

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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