
Pas moins de 6000 policiers
ont été envoyés à Florence par le gouvernement Berlusconi - Ce dernier s'est livré à
une propagande sans précédent. Il a bénéficié d'un bon relais des médias en
général, et pas uniquement italiens, pour évoquer la destruction possible de Florence
et criminaliser les mouvements sociaux - (Photo Seb) |
Nous
sommes partis de Limoges le mardi 5 novembre à 17h30 pour aller au Forum Social de
Florence à 22 personnes constituant un cortège de deux minibus plus une voiture.
Les ennuis ont commencé dès l'arrivée à la frontière coté français à Modane où
nous avons pu expérimenter l'étroite collaboration entre la police française et la
police italienne. Les premiers ayant confiés nos pièces d'identités aux seconds :
résultat nous avons du attendre près de 80 minutes entre 2h45 et 4h05 du matin pour
qu'ils nous rendent nos papiers.
Peu après Turin, et peu avant Gênes nous avons eu la tristesse de constater que des
colonnes de carabiniers étaient en formation ce mercredi aux aurores sur les autoroutes
italiennes pour converger vers Florence.
Les ennuis se sont poursuivis après la prise de notre petit déjeuner au départ de
Gênes ou le troisième véhicule a été retenu par la police italienne sans que dans les
deux premiers on s'en rende compte. Résultat, une fois arrivée aux Alentours de Florence
on a fini par apprendre que les camarades avaient été retenus une heure pour un nouveau
contrôle d'identité après que l'on se soit posé bien des questions.
Arrivée à Florence, bien que circulant en deux groupes distincts, nous avons tous eut
droit à un troisième contrôle d'identité de 20 à 30 de minutes.
En discutant avec une traductrice participant à l'accueil de notre groupe à Molino Del
Piano, elle m'a ainsi décrit dans quel contexte le Forum Social Européen de Florence en
Italie où les médias détenus par la toute puissance du Cavaliere mitraillent un
discours de peur vers l'opinion public.
Arrivée le soir au QG d'ATTAC j'ai pu apprendre que bien des
militants avaient été bloqués aux frontières voir certains frappés
par la police. Le lendemain le Forum Social déplorera le fait que
des militants injustement arrêtés à l'école Diaz lors des évènements de Gênes
avaient été refoulés au frontière non sans ménagement pour certains... |