Gênes était un
défi. Il fallait assurer la montée d'un mouvement qui va se poursuivre. Sur ce point, le
plan des chefs d'états qui voulaient discréditer ce qu'ils appellent les
"anti-mondialisation" en fustigeant la violence des manifestations a échoué.
Face à la forte mobilisation populaire et les violences policières sans précédent,
cette stratégie s'est même transformée en discrédit pour ceux qui prétendent
avoir la légitimité à gouverner le monde. On
peut regretter qu' un tel recour à une violence aussi dispropotionnée et ignomineuse de
la part des autorités mondiales risque d'encourager et d'inciter pour les prochaines
échéances une forme de lutte armée s'inscrivant dans une escalade de la violence...
Les grandes institutions internationales sont aujourd'hui
frappées d'une crise de légitimité de plus en plus forte car elles ont montré et elles
montrent de plus en plus qu'elles ne sont là que pour garantir principalement les
intérêts des global leaders.
Pour les prochains sommets ces mêmes institutions nous
posent un nouveau défi celui de se réunir dans les régions les plus inaccessibles du
Monde : les rocheuses du Canada, le Désert, et pourquoi pas la banquise...
Pour la première fois lors d'un sommet, des grèves ont eu
lieu en Italie ce qui montre la voie pour de nouvelles formes d'actions.
Ces nouvelles formes d'actions qui devront nous conduire à
poursuivre la construction d'une société initiée à Porto Alègre et basée sur les
droits humains.
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