
A cette instant précis la manifestation bascule - sur la photo les
policiers soigneusement disposés le long de l'avenue font progressivement demi-tour pour
attirer les manifestants les plus hostiles dans une souricière vers leur QG.

Il va s'en suivre des affrontements violents avec la police qui finira par
repousser le bloc noir, ce qui sectionnera le long cortège de la manifestation en deux
parties
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Le samedi 21
juillet la manifestation anti-G8 devait se transformer en manifestation de deuil en
mémoire de Carlo Giuliani tué la veille. Depuis
le vendredi soir une certaine tension s'était installée, dominée par un sentiment de
haine envers les flics.
Ce sentiment sera largement utilisé par les forces de
l'ordre qui par une machination stratégiquement pensée chercheront et parviendront à
saborder le bon déroulement de la manifestation.
La stratégie policière revenait à regrouper les
manifestants les plus radicaux en un même lieu, au moyen d'un appât constitué avec des
voitures de police.
Finalement en repoussant les gens pris au piège dans le
secteur de la place Kennedy, les policiers s'adonneront à une répression aveugle
frappant n'importe quel manifestant. Comme si leur objectif principal était finalement de
discréditer l'ensemble de la manifestation et de mettre en cause aussi des militants
d'organisations plus pacifistes. |

Alors que les incidents prennent à nouveau un
caractère dramatique , la vache du cortège paysan déserte les lieux à toute allure |

Pendant que la situation continue de dégénérer sur le
front de mer, la plus grosse partie de la manif remonte vers son terminus : la place
Ferraris |