Chaque
jour le libéralisme à outrance produit davantage de victimes de la mondialisation
économique. Plutôt que d'instaurer un vrai
dialogue avec la société civile, les dirigeants du monde ont trouvé plus commode de
nous criminaliser sachant que les actions violentes peuvent efficacement couvrir sur le
plan médiatique les propositions d'alternatives.
Depuis les évènements de Göteborg, Silvio Berlusconi s'est
servi à fond de cette carte de la criminalisation avec une campagne de presse, qui, des
semaines durant, a réussi à installer dans la conscience collective un climat de peur et
de suspission.
Dans une ville littéralement assiégée par les forces de
l'ordre il ne fallait plus grand chose pour que les incidents se déclenchent.
Comme si cela ne suffisait pas, des colis piégés
blesseront policiers et journalistes quelques jours avant le sommet.
C'était sans compter aussi sur l'instrumentalisation et
l'infiltration des groupes les plus radicaux par des éléments de la police chargés de
provoquer les incidents comme cela c'est déjà vu dans d'autres rassemblement comme à
Barcelone en juin dernier.
Non les manifestants ne sont pas des antimondialistes, ils
réclament globalement le respect des droits humains.
Oui dés le départ on s'était donné tous les moyens (peur,
contrôle à tous les coins de rue, forces en présences, tension, zone interdite, ...)
pour que la situation dégénère gravement suivant un plan préparé, on peut se demander
par qui ?
Berlusconi ou l'ensemble des chefs d'Etat ? |