Grand rassemblement contre l'OMC - Larzac 2003 |
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Introduction | Ouverture | Désobéissance | Résistance | La ville | Au détour | Concert | Clôture | Liens |
Plénière de clôture
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Cette
plénière de clôture a presque exclusivement été consacrée à l'annonce des
rendez-vous d'une rentrée qui doit être brûlante selon les voeux de José Bové. Le 1er septembre le parlement va discuter si l'Europe doit accepter le principe des brevets sur les logiciels proposés par les américains. Nous devons refuser la dictature de Microsoft. A partir du 6 septembre et durant toute la durée de la conférence interministérielle de l'OMC à Cancun du 9 au 15 septembre (Mexique) nous devront être nombreux à nous mobiliser dans le cadre d'un mot d'ordre mondiale de manifestation contre la mondialisation libérale. Plusieurs thèmes seront à l'ordre du jour de cette conférence comme l'agriculture, la libéralisation des services, les brevets sur le vivant, les OGM... José Bové interpelle une nouvelle fois le gouvernement Raffarin pour demander que l'OMC soit mis en débat sur la place publique. Il considère que la réussite du rassemblement du Larzac constitue un triomphe contre l'OMC. Le 17 septembre va se tenir à Agen un procès pour la mise hors d'état d'un incinérateur à Fumel. José Bové considère ainsi que d'autres poubelles sont possibles. Il appelle à la solidarisation des luttes et estime que chaque procès concernant des délits de solidarité doit être transformé en tribune pour la solidarité et la résistance. Avec son talent désormais connu d'orateur José Bové termine son intervention avec les formules suivantes "La résistance n'est pas un engagement d'un jour mais un engagement pour la vie. Nous gagnerons pas parce que nous sommes les plus forts, mais nous gagnerons parce que nous sommes les plus faibles". Annick Coupé intervient pour parler des
intransigeances de Raffarin et affirmer une détermination du mouvement social a affronter
la répression sociale mise en oeuvre par son gouvernement. Elle dénonce aussi le projet
de mise en place du Revenu Minimum d'Assistance comme une des pires régressions sociales.
Elle affirme la nécessité de renforcer les services publics, de défendre pour tous les
droits à la santé, la communication, la culture...Il faudra aussi s'opposer à ce projet
de remise en cause de la sécurité sociale. |
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