un sommet pour un autre monde

Le centre Martin Luther King d'Annemasse constituait le point central de ce sommet	"Les graves défaillances de la gouvernance mondiale actuelle ne permettent pas de réguler une mondialisation néo-libérale qui accélère la concentration des richesses, génère des exclusions économiques, sociales, culturelles et détruit l’environnement." C'est pourquoi un collectif d'ONG comme le CRID (Centre de Recherche et d'Information pour le Développement), Agir Ici, les Amis de la Terre, Greenpeace... avaient décidé d'organiser sur plusieurs jours, un contre sommet devant aussi associer des militants associatifs venus du sud. Dans plusieurs salles réparties dans Annemasse et à Genève (pour ce qui concerne le tribunal de la dette), il s'agissait de s'attacher à analyser les problèmes du monde (guerres, maladies, misère, faim...), et de formuler des propositions non pas auprès de l'instance G8 considérée comme illégitime mais en direction de chacun des gouvernements impliqués.
Gustave Massiah (président du CRID) s'évertuant inlassablement à démontrer l'illégitimité du G8 devant les caméras de télévisions

Intervenants à la tribunes et militants dans la salle débattent du NEPAD (Nouveau Partenariat pour le Développement de l'Afrique)

Même si les discours officiels des chefs d'Etats et actions violentes semblaient des sujets prioritaires à traiter par les grands médias, on trouvait ici quand même quelques journalistes engagés comme Daniel Mermet (photo de gauche) et Jacques Nikonoff se faisant même interviewer à la caméra.
Un public studieux dans un sommet pour le développement humain	Des navettes de bus assuraient la liaison entre les campings et le centre Martin Luther King situé près de la gare