actions violentes


Samedi 31 mai aux environs de 23h, des incidents éclatent dans Genève à proximité du bd Georges Favon, ils seront suivis de bien d'autres les jours suivants : le mot d'ordre des manifestants impliqués : "contre l'impérialisme, vive la guerre populaire".

Dimanche 1er juin vers 9h policiers et bloc noir se font face. On peut regretter que les médias s'intéressaient surtout à ce type de violence, un peu moins à celle produite par les pays membres du G8 et presque pas aux propositions alternatives portées par les organisations alter mondialistes.

Parmi les manifestants présents sur les barricades, certains avaient un discours politique relativement déterminé, d'autres étaient là, on se demande comment ? Un militant m'expliquait ceci : "aujourd'hui, pour abattre le capitalisme il faut se donner les moyens, cette violence n'est rien à comparer de celles que subissent les peuples victimes de la guerre et de la misère"
	La destruction de cet arrêt du tramway était plutôt de nature à provoquer l'incompréhension du plus petit contribuable genevois et semblait provoquer l'exaspération des riverains qui passaient par là.

Dimanche 1er juin, les policiers présents semblaient plutôt ne pas devoir répondre aux provocations constituées par des jets de projectiles lancés par des manifestants visiblement déterminés à vouloir en découdre... Pourtant, dans les heures et les jours suivant la police a chargé... et voila ce que l'on pouvait lire dans la Tribune de Genève du résultat : "Théoriquement, la police devait "casser les casseurs", disperser les badauds et interpeller les coupables. Or pendant ces trois jours d’émeutes, la police a surtout réussi à "casser les badauds" et disperser les casseurs. Quant aux personnes interpellées, on attend encore de connaître leur vrai degré de responsabilité. " La Fédération Internationale des Journalistes a dénoncé les brutalités policières - un journaliste anglais d'Indymédia a été sérieusement blessé par une bombe assourdissante...Aux dernières nouvelles, il y a eu aussi ce militant au gilet rouge membre des "legal team" censé observer les violences et qui s'est fait arracher son brassard et battu par des policiers, il y a eu également une vague de répression sur Lausanne et un autre militant anglais a été sérieusement blessé en tombant d'un pont car la corde qui le tenait avait été sectionnée par la police...

Dans l'artère principale du centre ville de Genève, on pouvait, en se dimanche matin, découvrir des images bien singulières que ce canon à eau et un car de police au message ambigu de la "paix".