|
La réponse d'Alain Dorange - Candidat Vert de la deuxième circonscription de la Haute Vienne II m'est difficile de répondre dans le détails
aux nombreuses questions que vous posez et pour lesquelles le parti des Verts a pris une
position sans ambiguïté. Je vous précise que j'ai installé une des premières centrale photovoltaïque en Ile de France et que je suis actuellement gérant d'un écovillage dans lequel nous mettons en uvre diverses techniques pour réduire significativement nos consommations. Pour le paragraphe II le respect des droits des migrants est bien sûr à souligner mais les limites et tes devoirs associés doivent être précisés si nous voulons que ces principes aient une chance d'être adoptés. Je souhaiterais en particulier une réflexion sur la manière d'appliquer ces principes avec les transferts massifs de population (réfugiés économiques écologiques) annoncés avec le réchauffement climatique. Je précise que j'ai été président d'une ASTI pendant plusieurs années, que je suis parrain d'un jeune sans papier,et que j'ai défendu avec les Verts le droit de vote des résidents étrangers aux élections locales à une époque où la gauche traditionnelle préférait par prudence ne pas le faire figurer dans ses programmes. Etant candidat dans un canton rural, le chapitre de l'agriculture est pour moi particulièrement important, l'article 37 est fondamental et je vous joins notre profession de foi pour préciser notre (la mienne et celle de ma suppléante) position. Dans notre circonscription à caractère rural, l'agriculture joue un rôle central. Sous la pression de l'Europe, des banques, des fournisseurs (machines agricoles, produits phytosanitaires, aliments industriels pour le bétail) et de la grande distribution, nos agriculteurs, principales victimes de ce système, se sont vus imposer une spécialisation outrancière (monoculture de la pomme, élevage bovin), l'agrandissement des exploitations, des pratiques agricoles menaçantes pour la santé et les équilibres naturels et pour finir l'élimination de nombreux agriculteurs. Aujourd'hui le bilan est là : fragilité
économique d'une région trop spécialisée, dépendance alimentaire du Limousin qui
importe 90 de la nourriture consommée, dévitalisation du tissu rural par le départ de
nombreux actifs, fermeture progressive des services publics (hôpitaux, poste, écoles),
dégradation de la Cette réorientation doit viser la
réinstallation de nombreux agriculteurs sur des propriétés plus réduites, avec des
productions diversifiées, des pratiques agricoles non polluantes, des circuits de
distribution courts. C'est ainsi qu'une dynamique de vie se remettra en place et que les
services publics retrouveront |