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> Le texte de la campagne

ELECTIONS LEGISLATIVES 2007
Les réponses des candidats en
Haute Vienne (dans l'ordre d'arrivée) :

> Alain Dorange - Verts - 2ème circonscription
> Eric Benard - UDF/Mouvement Démocrate - 4ème circonscription
> Sarah Gentil - UMP - 4ème circonscription
> Patrick Charles - ADS - 1ère  circonscription
> Francis Dauliac et Françoise Décan - PCF - 3ème et 4ème circonscriptions
> Nicolas Berthon - Verts - 1ère circonscription
> Christophe Lechevallier - Mouvement Démocrate/UDF - 2ème circonscription
> La réponse de la LCR pour les quatre circonscriptions
> Jean Jacques Bélézy - UDF/MODEM - 1ère circonscription
> Marie Françoise Pérol Dumont - Parti Socialiste - 3ème circonscription
> Alain Rodet - Parti Socialiste - 4ème circonscription
> Ghilaine Jeannot Pagès - Verts - 3ème circonscription
> Daniel Boisserie - Parti Socialiste - 2ème circonscription
> Monique Boulestin - Parti Socialiste - 1ère circonscription

La réponse de Sarah Gentil - Candidate UMP de la quatrième circonscription de la Haute Vienne

Vous m'avez adressé un courrier me demandant mes positions, mes
engagements et mon implication sur un sujet qui tient à cœur à l'association du
vous êtes le représentant.

Vos demandes et vos interrogations sont légitimes, néanmoins, je trouve que
répondre par courrier à un courrier diffusé à tous les candidats est un peu
impersonnel et ne fait pas le tour de la question tant il est vrai que c'est dans
l'échange que se forgent les convictions qui, sans cela sont plutôt des a-priori.

Je vous propose donc d'appeler ma permanence afin de prendre auprès de ma
collaboratrice un rendez-vous. Nous pourrons échanger et voir de quelle façon
un député peut intervenir dans les sujets qui vous préoccupent. Les fonctions
d'un député sont claires et les promesses électorales de certains dépassent et de beaucoup leurs possibilités d'action.

> Compte rendu de la rencontre du 4 juin entre les membres du Collectif "état d'urgence planétaire" et le chargé de communication de la candidate  Philippe Jallageas - En deux heures de réunion seuls quelques axes de la campagne ont pu être abordés :

CLIMAT ET ENERGIE

Comment diminuer la consommation d’énergie dans les bâtiments publics et les foyers ?

Revoir l’isolation des bâtiments publics et investir dans les économies d’énergie ne constitue pas une charge. Depuis le gouvernement Raffarin, les avancées n’ont pas été significatives c'est pourquoi

Volonté de ramener la TVA à 5,5% pour tous les produits permettant de rendre les maisons propres. Toutefois, des négociations seront à prévoir au sein de l’Union Européenne.

La taxe sur les produits polluants ?

Est d’accord pour la taxe carbone avec la possibilité de mettre en place un « protectionnisme environnemental » pour les produits importés ne respectant pas les normes. Le sujet devrait être abordé par Juppé en concertation avec les associations à la rentrée.

La rénovation des bâtiments anciens ne doit pas être limitée au secteur public ?

Les mesures incitative sont à renforcer. Cependant :  Comment évaluer le coût de la rénovation du privé et justifier de l’utilisation des fonds publics ? Quels critères utilisés pour l’évaluation, comment avoir accès aux bâtiments privés ? Comment financer ? La taxe pollueur payeur pourrait plutôt être destinée à l’augmentation du pouvoir d’achat des citoyens pour l’achat de produits non polluants.  Sur ce point, des négociations devront être menées entre le gouvernement et les associations. Des propositions seront faites à l’Assemblée Nationale.

La France doit-elle persister dans la voie du nucléaire ?

L’UMP est favorable au nucléaire pour préserver l’indépendance énergétique. Le nucléaire n’est pas polluants et les réacteurs à venir vont utiliser les déchets radioactifs.

Favorable à l’investissement dans d’autres énergies mais pas forcement en respectant le principe de parité énergies renouvelables/nucléaire.

A propos des OGM : 

Juppé est favorable au moratoire sur les OGM mais les parcelles d’OGM déjà plantées ne relève en aucun cas de ce moratoire. L’idée d’un référendum sur les OGM ne semble pas possible concrètement en France. Les français ne répondent jamais aux questions car ils ne sont pas suffisamment informés. Le référendum doit-il concerner les OGM qui ont poussés, les OGM transformés, ou les OGM consommés ? Amnistie des faucheurs d’OGM : ce sont les juges qui prennent les décisions et non le gouvernements.

IMMIGRATION

Droits et devoirs des pays d’accueil :

L’immigration choisie est réaffirmée, elle se pratiquedéjà sans problème dans d’autres pays.

Le principe de l'immigration choisie tout en restreignant l’accès au territoire doit améliorer les conditions d’arrivée en France. « Moins intégrer d’immigrés, c’est mieux les intégrer ».

A propose des atteintes aux droits de l'homme que peuvent subir les demandeurs d'asile : L’immigration choisie n’a pas de rapport avec le droit d’asile mais établit de nouvelles règles concernant la délivrance des titres de séjours. La France ne peut pas « assimiler » plus de personnes qu'elle le peut. Il faut assurer des conditions de vie dignes aux personnes accueillies. Dans certains quartiers, il n’y a pas d’espoir de s’intégrer car « on n’a pas choisie en amont ».

Quelles conditions pour l’exercice des droits des étrangers ?
Concernant les restriction aux droits de séjour avec les contrôles renforcés au détriments des droits de l’homme : on ne peut prendre tout le monde. Avec l’immigration choisie et des critères clarifiés, on résorbe ainsi les problèmes de zèle de certains fonctionnaires dans la limitation de la délivrance des titres de séjours. Il est aussi nécessaire de se concerter avec les pays d'émigrations.

Droit d’asile et codéveloppement :

Auparavant, le droit d'asile était déjà restrictif, puis sont venus les réfugiés politiques et économiques : le codéveloppement doit être aussi une réponse. Il faut donner plus de moyens aux Etats en axant les aides sur des réalisations concrètes en développant par exemple le micro crédit.

Le Président Sarkozy veut mettre en place une Union Méditerranéenne. Les pays du bassin méditerranéen ont des intérêts communs. Il s’agit de créer un noyau dynamique pour faire progresser l’économie, l’écologie et des coopérations entre les différentes rives de la Méditerranées.

Limites entre le ministère de l'immigration, de l'identité nationale et du codéveloppement et celui des affaires étrangères :

Les découpages sont déjà définis. La partie relevant du codéveloppement bénéficiera notamment d'un coup de pouce.

L’Afrique va t-elle restée un domaine réservé du chef d’Etat ? Auparavant, le Président ne rendait de compte à personne. Le président Sarkozy n’aura pas de domaine réservé. Le parlement se verra doté de pouvoirs d’investigations en plus du contrôle. Des commissions paritaires pourront être créées par des parlementaires , y compris l’opposition.

Le codéveloppement concerne t-il la France et les Etats OU une entité européenne et une entité africaine ? Se mettre d’accord pour une entité communautaire européenne ne semble pas réaliste. Aujourd’hui, l’Afrique est surtout un terrain de jeu pour les russes et les chinois. En l’absence de Traité au sein de l'Union Européenne, l’UE n’a pas de statut réel en tant qu’entité.

COMMERCE INTERNATIONAL ET SOUTIEN DE LA PAYSANNERIE LOCALE

La France doit assurer ses responsabilités au sein de la PAC et protéger nos petits producteurs en favorisant une production de qualité. On essaie de protéger la France. Sarkozy ne peut pas s’en sortir seul donc nécessité de travailler avec l’Europe, l’Afrique et l’Amérique du Sud. Seulement certains dirigeants sont d’accord mais trop suivent les grandes firmes.   Face à cela, la France aura besoin de trouver des partenaires à certains moment et le soutien à la petite paysannerie peut être un domaine où l'on peut trouver des convergences entre pays.

Par ailleurs nous n'avons pas suffisament réfléchis au sein de l'UMP  sur la façon dont les principes environnementaux et éthiques doivent d'être mieux pris en compte dans le cadre des négociations commerciales, en particulier à l'OMC.

COMMERCE EQUITABLE

Nous n’avons pas d’information sur la création d’une commission nationale pour le commerce équitable.

A propos d'un projet relatif au commerce équitable qui n'a pas reçu le soutien des élus de l'UMP au Conseil Régional : Au niveau de certaines collectivités locales, l'UMP n’a pas la parole et c'est pourquoi le parti s'est  fixé une ligne de conduite qui consiste à voter contre ou s'abstenir pour certains projets pour simplement désavouer la collectivité en question qui entrave notre travail de représentation.

La candidate UMP est sensible au commerce équitable car elle travaille dans la restauration, en collaboration avec de petits agriculteurs. Problème : pour certains produits, il n'y a pas d’équivalent en bio ou équitable.

Proposer des produits de saison n’est pas toujours facile car les consommateurs ont des habitudes alimentaires. Les mentalités sont à faire évoluer en redonnant la notion de saisonnalité.

La candidate fera remonter aux parlementaires le possibilité d’aller vers plus de produits équitables compétitifs.

Rôle de l’information : La semaine du goût est organisée par des industriels et les petits producteurs n’ont pas les moyens de communiquer d'où un déséquilibre en terme de notoriété : il faut envisager de mettre en place des partenariats pour que ces petites filières trouvent les moyens de bien communiquer et faire connaître leurs produits

La Commission nationale du commerce équitable veut définir qui sont les acteurs, qu'en pensez vous ?  C'est le problème des labels et des certifications. Aujourd’hui, seuls les labels sont présents c'est un point à améliorer.

Un décret d’application a été pris pendant la semaine du commerce équitable : La France a intérêt à donner une image positive de l’agriculture française.

Commerce éthique et respect des droits de l’homme, quelle est votre position ?

Oui au commerce éthique : la Poste et la SNCF en sont un exemple. Dans le cadre des protections à mettre en place au niveau européen, il est nécessaire d’aller dans ce genre de démarche

Agriculture biologique : Peut-on tout faire en Bio ? L’écart de prix devrait s’amenuiser si le bio concurrence les produits conventionnels. La taxe pollueur payeur devrait donner un pouvoir d’achat permettant de compenser cette différence.

L’UMP s’engage à rencontrer de nouveaux le collectif et ce quelle que soit l’issue des élections pour effectuer un travail sur l’ensemble des points évoqués.

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