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> Le texte de la campagne

ELECTIONS LEGISLATIVES 2007
Les réponses des candidats en
Haute Vienne (dans l'ordre d'arrivée) :
> Alain Dorange - Verts - 2ème circonscription
> Eric Benard - UDF/Mouvement Démocrate - 4ème circonscription
> Sarah Gentil - UMP - 4ème circonscription
> Patrick Charles - ADS - 1ère  circonscription
> Francis Dauliac et Françoise Décan - PCF - 3ème et 4ème circonscriptions
> Nicolas Berthon - Verts - 1ère circonscription
> Christophe Lechevallier - Mouvement Démocrate/UDF - 2ème circonscription
> La réponse de la LCR pour les quatre circonscriptions
> Jean Jacques Bélézy - UDF/MODEM - 1ère circonscription
> Marie Françoise Pérol Dumont - Parti Socialiste - 3ème circonscription
> Alain Rodet - Parti Socialiste - 4ème circonscription
> Ghilaine Jeannot Pagès - Verts - 3ème circonscription
> Daniel Boisserie - Parti Socialiste - 2ème circonscription
> Monique Boulestin - Parti Socialiste - 1ère circonscription

 

La réponse de Christophe Lechevallier candidat Mouvement Démocrate - UDF dans la deuxième circonscription de la Haute Vienne

Le Mouvement Démocrate que je représente sur la 2e circonscription est un mouvement profondément humaniste et vous comprendrez mon attachement aux sujets qui vous préoccupent et que vous abordez dans votre collectif.

1 - Soucieux de l’environnement, j’ai signé le pacte de Nicolas Hulot en tant que candidat–et je crois bien être le seul à ce jour dans la 2e circonscription. En tant qu’agriculteur, je considère comme une chance le développement, à côté d’une agriculture traditionnelle raisonnée, de l’agriculture biologique et du développement des énergies renouvelables, qu’elles soient énergies solaires, éoliennes ou biothermiques.

2 - La « main tendue » aux pays d’Afrique et en voie de développement doit être efficace. Il faut aider ces pays à développer leurs propres ressources, exploiter leurs propres produits et donc à vivre mieux chez eux. Pour ce faire, il faut leur apporter financements et logistique, mais contrôler strictement les organismes bénéficiaires de ces aides : des initiatives privées collectives, économiques, sociales et humanitaires plutôt que de renflouer des caisses d’Etats peu soucieux de redistribution. Une telle politique peut améliorer la situation de l’immigration et contribuer à éradiquer une immigration clandestine dont le but est de fuir la misère mais dont la finalité n’est pas une situation plus favorable.

3 - Le commerce équitable, pour venir en aide à ces pays pauvres et émergents, pourrait être une démarche de solidarité intéressante. Encore faudrait-il, et c’est loin d’être le cas aujourd’hui, que des normes drastiques soient imposées pour s’assurer du bien-fondé de l’équité qui n’est souvent qu’une belle qualification sans réelle existence : contrôles de la véracité de l’origine des produits et productions et récoltes conformes aux droits de l’Homme et de l’Enfant.

4 - L’inégalité et l’exclusion doivent être combattues par :
- une politique de l’emploi accrue,
- un retour vers la dignité de tout citoyen en proposant par exemple des services d’utilité publique pour les erémistes là où les secteurs de l’économie ne peuvent leur fournir un emploi,
- la construction plus rapide de logements sociaux,
- des aides logistiques, administratives et financières à la création d’activités artisanales, commerciales, agricoles…,
- la généralisation du micro-crédit.

5 - Le rôle de l’Education Nationale est majeur. L’école doit réapprendre les savoirs de base à tous les petits écoliers. Elle doit également participer au civisme pour expliquer les valeurs de la République qui passent en effet par la non-violence, mais aussi par la connaissance, vecteur de la tolérance.
Voilà quelques pistes de mon engagement politique qui satisferont, je l’espère, vos attentes.

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